Agent Carter – Review saison 1

 
 
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Peggy Carter s’adapte à sa nouvelle vie d’agent SSR après la mort supposée de Captain America et accepte une nouvelle mission après qu’Howard Stark l’ait aidé lorsqu’elle fut accusée de trahison.
 
 
Sortie américaine : 6 janvier 2015 sur ABC
 
Sortie française : 24 juillet 2015 sur Canal + Family
 
Scénaristes : Christopher Markus et Stephen McFeely
 
Acteurs principaux : Hayley Atwell (Agent Peggy Carter), Chad Michael Murray (Agent Jack Thompson), James d’Arcy (Edwin Jarvis)
 
 


 
 

Review saison 1

 
Après le succès cinématographique de leurs blockbusters, Marvel Studios a décidé d’étendre sa présence au petit écran en retraçant les aventures de l’héroïne britannique, Peggy Carter, connue pour ses péripéties amoureuses avec Captain America. Mais avec tous ces spin-off sur les super-héros, est-ce que cette série agrémentée de décors d’époque et de héros dotés de nouveaux talents sera capable de détrôner les séries DC Comics comme The Flash ou Arrow ?

La série nous ramène quelques temps après la disparition de Captain America, à la fin de la seconde guerre mondiale. L’agent Carter (jouée par Hayley Atwell) se retrouve agent titulaire de la Réserve Scientifique Stratégique dans les années 40 à New York. Seule femme dans une équipe de vétérans de guerre et d’agents de renseignement, Carter se démène pour montrer ses talents et la légitimité de sa place au sein de l’équipe, choisissant de mener ses propres enquêtes aux côtés du playboy Howard Stark (joué par Dominic Cooper) et de son assistant baratineur Jarvis (endossé par James d’Arcy). Au moment où les inventions de Stark finissent par tomber entre de mauvaises mains, l’Agent Carter se retrouve dans une situation peu confortable : prévenir des catastrophes ou commettre une trahison gouvernementale.
 
 
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La série Agent Carter peut-elle être comparée à Agents du SHIELD ?

 
A ce stade, certains auront déjà commencé à comparer la série Agent Carter à sa soeur Agents du S.H.I.E.L.D (autre propriété d’ABC/Marvel). Ce qui est clair  est que les deux séries partagent le même ADN mais structurellement parlant, les deux séries ne pouvaient être plus différentes. La clé est dans le titre : Agent Carter. Ce n’est pas une équipe comme dans Agents of SHIELD mais bel et bien une seule héroïne, Peggy Carter, bottant sérieusement les fesses de ses ennemis, avec succès!

Depuis sa première apparition dans les différentes oeuvres de Marvel, Peggy Carter est en quelque sorte devenue une icône féministe dans un monde dominé par les hommes. La série fait également face à la discrimination contre les femmes à cette période.

La relation que Peggy entretient avec son ami/flic et majordome de Stark, Jarvis, est hilarante. Et il faut avouer que depuis Buffy contre les Vampires, nous n’avons pas eu l’occasion de profiter d’un personnage féminin aussi badass que celui de l’Agent Carter, n’hésitant pas à littéralement mettre hors d’état de nuire n’importe qui voudrait lui barrer la route.
 
 
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En fait, la série est tellement centrée sur l’Agent Peggy Carter que les autres rôles passent au second plan. Les personnages de Stark et de Jarvis sont très importants mais n’arrivent jamais à lui voler la vedette ou avoir un réel impact sur le déroulement des futurs épisodes. Cela ne signifie pas qu’il faudrait limiter l’exposition de Carter mais une interaction supplémentaire des autres protagonistes ne pourrait qu’être bénéfique. Car finalement, cette première saison repose sur deux choses : le personnage de Peggy Carter, une explication des complots terroristes menés à l’époque et un focus sur les anciens gadgets utilisés par les forces secrètes. Il n’y a pas vraiment de points forts entre les personnages même s’ils sont liés par d’étroites relations.
 
 

Verdict

 
Alors que nous pourrions débattre pendant des heures des défauts et des qualités de la série ou de ses scénaristes parfois peu inspirés, cette série réussit là où beaucoup échoue : le jeu des acteurs et l’intrigue nous maintiennent dans un suspense qui nous donnera toujours envie de voir la suite. Cette première saison ne comptant que huit épisodes de 42 minutes, l’Agent Carter n’a pas le temps de nous ennuyer, nous offrant des rebondissements incroyables et une lutte contre les super-vilains redoutables. A ce stade, je pense qu’une seconde saison serait plus que bienvenue.
 
 
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